Avez-vous dit...CONGÉS?

     Hey oui! La session a été pénible. Les enseignants s'amusent à faire couler le tiers des étudiants. Heureusement, ça n'a pas été mon cas. Je suis assez fière de dire que j'ai passé tous mes cours malgré les problèmes que j'ai dû affronter cet automne. Les deux dernières semaines peuvent se résumer à: étudier, étudier, manger, étudier, manger, étudier et PEUT-ÊTRE dormir. On peut affirmer que c'est rendu grave quand on est a l'école du lundi au dimanche, de 9h à 23h... Mais bon! Qui suis-je pour me plaindre... Je suis fièrement membre d'un groupe spécial de personnes qu'on appelle des masochistes du cerveau... 

      J'ai toutefois déniché un point positif à la fin de session. La fin de semaine annonçant le début de la période d'examen, j'ai passé pratiquement trois jours complets au lit, à dormir et à essayer d'oublier mes maux de tête. Ce fût les jours les plus pénibles de ma rémission jusqu'à maintenant. J'appréhendais la fin de session, le manque de sommeil et les heures incomptables que j'allais passer à étudier. Je voyais en la semaine qui approchait, un dangereux potentiel de destruction des tissus de mon cerveau. C'est avec surprise que j'ai su passer au travers, sans symptômes significatifs! Une semaine sans symptôme malgré toute cette étude et ce manque de sommeil = bonnes nouvelles! 

       En théorie, je pourrais recommençer à m'entrainer (même si j'attend le okay de mon médecin) mais à quoi bon. Je me sens toujours fragile. J'avais comme planning de prendre le temps des fêtes pour me reposer; dormir au maximum et bien manger la "bouffe à maman". De plus, je ne veux pas trop m'emballer, parce que j'ai déjà eu des moments semblables lors des derniers mois, où je me sentais rétablie, puis j'ai rechuté dans la sombre réalité des commotions cérébrales peu longtemps après, amenant dans ma chute les espoirs que je m'étais créés. Alors oui, je suis positive et j'espère que ça tienne! Mais je dois tout de même rester réaliste et respecter les balises que je me suis données. Alors, il n'y aura pas d'entraînement pour moi avant le mois de janvier. On verra d'ici là comment ça évolue. Je veux prendre le temps d'être revenue à 115% avant de retourner sur un vélo. Pour citer le grand Alain Roy, commissaire et sage des jeux du Canada 2009: «On prendra pas de chance les gars, ça vaut pas la peine.» (Dieu sait qu'ils ne l'ont pas écouté...)

     Sur ce, je vais profiter de mes congés pour revoir ma famille, mes amis et bien entendu les membres du club Cyclone lors d'un office! Je vais tâcher de guérir ce petit cerveau là pour enfin peut-être recommencer l'entrainement d'ici peu. 

Joyeuses fêtes à tous! Profitez de la neige, parce qu'il n'y en a pas à Montréal!


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