Camp d'entraînement Cyclone

   C'est pour une deuxième année consécutive que le club Cyclone d'Alma organisait un camp d'entraînement/voyage de vélo pour ses membres. 

   Étant donné mon état de santé, il était clair que je ne pouvais participer au camp au même titre que les autres athlètes. Depuis plusieurs années, j'ai l'opportunité de participer à des camps d'entraînement dans des régions chaudes pendant la saison hivernale. C'était donc mon premier hiver depuis peut-être 6 ans que je passais entièrement au Québec.

   Cet hiver fût une période remplie d'épreuves pour moi. C'est alors à la suite de mûres réflexions et après avoir consulté mon entraîneur et les spécialistes qui me suivent que j'ai pris la décision de faire partie du voyage. Direction Varadero, Cuba! 

   Ce voyage, j'y allais pour me reposer. Vous me direz que c'est ce que je fais depuis 6 mois... mais cette fois-ci c'était différent. Premièrement, prendre un peu de vitamine D allait me redonner la bonne humeur qui se fait parfois rare depuis certains mois. Quand j'ai pris la décision d'y aller, il y a un mois, c'était tout d'abord pour me donner un but, quelque chose "à avoir hâte". Comme je ne sais jamais comment va être mon état, je ne peux plus me donner d'objectifs à court/moyen terme. Je vis au jour le jour et j'ancre mes pensées sur des buts, des rêves à très long terme. Je crois que c'est ce que je trouve le plus difficile, car je vis pour atteindre des objectifs depuis que j'ai commencé les compétitions de patinage artistique à 5ans. Habituellement, je sais que dans 2 mois, je pars en camp, ou que dans 3 semaines, j'ai une compétition, etc. C'est ce qui me motive à aller de l'avant et à m'acharner à la tâche. Je devais donc me trouver un évènement à mettre dans ma mire.

   De plus, j'étais remplie de joie de retrouver les membres de ma deuxième famille, la famille Cyclone. Ces passionnés de vélo m'avaient énormément manqué. J'allais donc pouvoir être à jour côté discussions de vélo, me remettre dans le bain comme on dit.

   Bref, il n'y a pas beaucoup à raconter sur ce camp, car ce fût plutôt une semaine de décrochage pour moi. Ça m'a permis de penser à autres choses et de relaxer. Chaque jour, les membres du club partaient pour un entraînement, tandis que je tâchais de me détendre et surtout, de reposer mon cerveau POUR DE VRAI.

   Je suis maintenant prête pour un dernier droit vers la fin des cours ainsi que le recommencement de mes traitements, protocoles et de tout ce qui va avec.